Teinté de toi le réel n’était plus lignes malhonnêtes. Tes coussins de chair brûlant sur ma bouche faisaient taire l’écho du néant. Seules les phrases désarticulées peuvent peindre ma peine. La Colère contre moi quand tu es partie. Comme un miroir bouillant qui se fissure. Je jette ma main sur mon âme pour t’en arracher. Impossible. Je descends dans les tréfonds sublimes où ton double terni, subsiste. Les derniers rouges charnels de toi commencent à s’estomper. La fin lugubre de ton souvenir charnu arrive, je pense. Tu es ce rayon qui transperce l’air glacé dans un formidable tournoiement. Tu me peins avec véhémence. Les couleurs se ternissent mais je perçois encore leur douceur. Je bois pour les raviver. Car on boit pour se remémorer. Pour écorcher les cicatrices maudites, à peine refermées. Tes yeux sont le ciel, tes mains le frisson. C’est la chaleur de la Nature que tu m’insuffles. Un chef d’oeuvre kandinskyen. Sauve moi, sauve toi.
« Sauve moi, sauve-toi » (Texte d’Alfred, internaute)
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