« Je suis amoureuse de mon psy, que faire ? » Est une phrase que l’on entend plus souvent que l’on voudrait le croire ! En fait, qu’une personne en thérapie tombe amoureuse de son psy est même quelque chose d’assez commun ! Parler D’Amour décrypte aujourd’hui cette situation, et comment il convient de résoudre le problème, ainsi que les choses à éviter.
Ce qu’il se passe
Bien souvent, le patient se sent en sécurité, protégé, à l’aise, et apprécie avoir quelqu’un qui prend soin de lui, qui essaye de l’aider, avec bienveillance, tout en ne demandant presque rien en retour. Quelqu’un qui les écoute, les comprend, sans les juger. Cette relation à sens-unique, (patient(e)-psychologue) paraît forcément idéale et vraiment saine au patient.
Et c’est donc tout naturellement que certain(e)s développent des sentiments envers leur psy. Après tout, ces derniers ne jugent pas, ont de la compassion, beaucoup d’empathie, ils sont patients, à l’écoute… Et en plus de tout cela, ils investissent du temps et des efforts pour apprendre à vous connaître et vous aider !
De plus, dans certains cas, apparaît un concept appelé « Transfert » en psychanalyse. Le patient transfert sa conduite émotionnelle par rapport à une personne, sur une autre personne. Ici en l’occurrence, le psychologue qui traite le patient. Par exemple, une patiente qui souffrira d’un manque affectif, dû à la trop grande absence de son père dans son enfance, aura le sentiment que son psychologue comble ce manque, de part sa présence, son écoute et son aide, et en tombera amoureuse.
Ce qu’il ne faut pas faire
On ne va pas y aller par 4 chemins : une relation psychologue/patient est impossible. La déontologie interdit au thérapeute sérieux de rejoindre sa patiente sur le divan ! Ainsi, une relation romantique et/ou charnelle n’est jamais une option entre un psychologue et son patient. N’allez donc pas imaginer qu’une idylle est possible. Cependant, n’allez pas refouler tous vos sentiments, dans la gêne et la honte, bien au contraire :
Ce qu’il convient de faire
Il peut être tentant de refouler, et/ou d’ignorer ses sentiments, tout en continuant la thérapie. Ou de vouloir arrêter la thérapie avec ce psychologue. Il est extrêmement important que vous partagiez vos sentiments avec votre psychologue. Bien sûr, cela sûrement l’une des conversations les plus difficiles et gênantes que vous pourriez avoir avec lui/elle, mais il peut en sortir beaucoup de bien.
Commencez donc par dire tout simplement : « J’aimerais que nous parlions de nous deux. J’ai développé des sentiments amoureux envers vous, et cela me met mal à l’aise dans la relation patient/psychologue que nous avons »
Tout bon psychologue saura gérer la situation qui, on le rappelle, est bien plus commune qu’on pourrait le penser. La plupart des psychologues sont formés pour ce cas de figure. Et ils peuvent apporter une aide vraiment précieuse et bénéfique, tout en ne vous jugeant pas.
La communication est la clef de toute thérapie, et il est donc important que vous soyez transparente !
Oui c’est ça le transfert.