Il est temps pour moi d’avancer
A ma forteresse bien érigée
Dont le manque affectif t’a solidifiée
Depuis toutes ces années,
Auprès de parents dépassés.
Sans solutions trouvées…
Je t’aime et à la fois te hais !
J’aurais pu errer
Mais Madame Rigueur et Monsieur Volonté m’ont bien accompagnée
Pour tenter d’être une jeune femme respectée.
J’ai alors pu me dépasser,
Franchir les étapes tête relevée
Et sans jamais pleurnicher.
Quelle belle fierté … !!
Comme anesthésiée face à la dureté,
Je m’émerveille pourtant de cette (trop) grande liberté,
De ces petites victoires cumulées
Malgré ce poids familial toujours bien ancré.
Il est temps pour moi d’avancer,
L’handicapée des sentiments a déjà trop laissé filer
Le bonheur à sa portée !
Mais saurais-je un jour te reconnaître et t’aimer … ?
Sarah