On a parfois la sensation de « trop » aimer, trop au sens « passion » du grec Pathos qui signifie l’action de support, souffrance. Rassurez-vous, il ne s’agit que d’une impression qui vous est donnée à cause de la manipulation subie au quotidien.
Comment fonctionne cette manipulation ?
Le partenaire a tendance à être très cassant au quotidien, à rabaisser l’autre sans arrêt :
« T’as oublié de faire le linge »
« T’es pas foutue de repasser une chemise correctement »
« Elle est moche cette robe »
« Pourquoi tu t’es mis du rouge à lèvres on dirait une prostituée ? »
« T’as une sale mine »
Bref, toujours le mot pour faire plaisir. Par conséquent, dès que ce même partenaire va faire un compliment ou être tout simplement agréable, cela va faire un gros différentiel, qu’on appelle d’ailleurs le piège différentiel. Le comportement positif est alors sur-valorisé. C’est ce différentiel même qui rend l’autre accroc à son partenaire au point de devenir « fou amoureux » dans le sens négatif du terme.
On appelle cela des « relations perverses », cette relation où l’un a pris le pouvoir sur l’autre et qui le manipule.
Comment sortir de cette manipulation ?
Si vous avez compris le fonctionnement de votre compagnon et qu’il correspond à la description que j’en fais plus haut, vous avez déjà fait la moitié du chemin !
Vous devrez ensuite lui parler du fait qu’il vous rabaisse, s’il rétorque que c’est faux, tenez un carnet dans lequel vous écrirez TOUT ses mots désobligeants à votre égard. A la fin de la semaine, vous lui montrez le carnet, il ne pourra rien rétorquer. S’il ne comprend toujours pas, rentrez dans son jeu, utilisez ses phrases à votre avantage pour qu’il comprenne que ce n’est pas agréable.
Montrez-lui également que vous n’avez pas besoin de lui, que vous êtes indépendante (car ce genre d’homme ne supporte pas en réalité que sa femme n’ait pas besoin de lui). Votre indépendance va lui faire peur et le faire réagir.