Un texte horrifiant de Gwendoline qui raconte ce qu’elle a vécu étant petite…
Tu m’as détruite l’année de mes huit ans
Te souviens-tu de cette nuit où tu es entré dans mon lit ? Personne ne devait me faire de mal, tu me l’avais promis. Mais sans comprendre ce qui allait ce passer. Moi qui m’attendais à un simple gâté. Et sans imaginer que ça allait déraper. Moi qui étais contente que tu viennes me border. Mais je te vois te glisser sous mes draps. Et je sens tes mains passer sous mon pyjama. Je me suis toujours demandé pourquoi tu avais commis ce geste. Comme si du jour au lendemain, tu avais retourné ta veste. J’ai toujours eu peur de tous ces monstres maléfiques. Sans savoir que tu deviendrais mon démons le plus sadique. J’en ai connu des méchants dans ma vie. Mais je peux t’assurer que tu as gagné le plus grand prix. Tu étais censé m’offrir mes plus beau moments. Mais tu m’as détruite l’année de mes huit ans.
Je voyais tout ces gars attendre leur tour. Sans me douter que je serais leur jouet du jour.
J’ai commencé à comprendre après le passage du premier. Et quand j’ai vu le deuxième te donner des billets. Tu leur vendais mon corps pour qu’ils assouvissent leurs envies. Mais qu’est-ce qu’il t’a pris ? Je n’étais qu’une petite fille. J’ai quand même essayer de te pardonner. Mais les erreurs, tu as accumulées. Avec le temps, j’ai compris que diable tu étais né. Et que diable tu serais enterré. Sans que cela te préoccupe, trop occupé à négocier. Mon sourire disparaissait et mon visage périssait. Sans parler de ma propre estime que tu as anéantie. Sans parler de mon innocence que tu as détruite. Mais j’ai compris que pour toi ce n’était pas important. L’essentiel pour toi, c’était les nouveaux clients. Chaque nuit, je priais pour que quelqu’un vienne m’aider. J’espérais que mon calvaire puisse cesser. Et un jour, mon rêve s’est réalisé et ma liberté j’ai retrouvé. Tu étais parti sans donner de nouvelles. Depuis, j’ai beau essayer d’oublier et de ne plus y penser. Mais même quinze ans après, j’ai toujours des séquelles.
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