Parce que parfois ça fait énormément de bien de mettre à l’écrit les sentiments qui font mal. C’est ce qu’a fait Juliette, une lectrice de Parler d’amour qui a voulu partager avec nous son désarroi. Un joli texte qui, j’en suis sûre, fera écho à bon nombre d’entre vous.
Comme d’habitude on en revient au même point toi et moi… C’est un Monopoly sans fin, il y a toujours quelqu’un qui passe par la case départ mais la seule fois où nous l’étions tous les deux c’est au début de la partie, la seule fois…
Est-ce que je dois déclarer forfait ou continuer ce petit jeu en espérant q’un jour on tombera sur la même case ?
J’ai mal au cœur, au ventre à l’idée de te croiser, de te voir. Je suis presque arrivée au bout. Enfin.
Ou ce n’est qu’une illusion, j’essaie de me convaincre, j’essaie d’accepter notre destin…
Ensuite il y a eu ce croisement, cette fameuse nuit… J’ai enfin pu exprimer mes pensées, mes peurs, ma colère, mes sentiments. Je pensais qu’après cette conversation, on fonctionnerait différemment, qu’on tenterait quelque chose de nouveau. Mais tu ne changes pas, maintenant j’en ai la certitude.
On s’aime, je le sais, mais tu ne peux pas faire le mort et revenir quand tu en as envie. C’est pas comme ça que ça fonctionne. L’amour, toi, ça devrait me faire sourire, mais c’est bien le contraire qui se passe. Alors tu vas me dire qu’il faut penser à l’instant présent, « carpe diem » comme tu le dis si bien. Mais ça te donne le droit de me faire souffrir? Tu crois que c’est en me voyant 2 jours par mois que tu vas me rendre heureuse ?
Il est temps d’accepter notre destin… Je quitte le navire. J’espère que tu ne nous oublieras pas…