Emmaz, une jeune fille de 16 ans éprouve un amour démesuré pour Dany…
Il est encore passé devant moi aujourd’hui. Il ne m’a pas regardée. Il ignore sûrement mon existence bien que je sois dans sa classe et que l’on soit à côté en physique chimie.
Dany lui de son côté …
Cette fille me rend complètement fou.
Je l’ignore. Je préfère agir ainsi pour ne pas souffrir. Sa façon qu’elle a de poser son regard sur moi… Elle dépose à mon égard un sentiment indescriptible. Mais je ne lui dirai jamais. Quand elle est à côté de moi en physique, je fais mine de ne pas la regarder. Quand elle écrit, je la regarde. Elle est tellement belle. J’aimerais tellement poser mes mains délicatement sur ses cheveux, entortiller mes doigts dedans, respirer son parfum. J’aime l’écouter parler lorsqu’elle répond aux questions que lui pose le prof. Ses lèvres, naturellement rosées son tellement désirables.
Elle a ce que n’ont pas ces autres filles toutes aussi fausses les unes que les autres, qui ne possèdent aucun naturel. Emmaz, elle, est spontanée, nature, j’aime sa façon d’être.
Elle est tout le temps toute seule. Assise sur un banc. Son livre à la main. Elle me regarde, je le sais. Mais je fuis son regard.
Emmaz, tombe à nouveau dans, ses pensées…
Il est beau. Il est mystérieux. Je ne connais rien de lui, mais, dans ses yeux, il se cache tellement de choses, je le sais. Il est tellement agressif du regard. Ces manières qu’il a à toujours regarder vers le bas. À croire qu’il y a des choses beaucoup plus intéressantes par terre. Sa voix qui me fait rêver, que j’ai entendue 2 ou 3 fois. À ces moments, j’en profitais, car il n’est pas bavard. Il parle rarement. Lui aussi est seul. Comme moi…
Dans la cour, il y a deux bancs, tous deux parallèles. Chaque fois que la sonnerie retentit, je m’empresse d’aller m’asseoir sur un de ces bancs. Dany a la manie de s’asseoir sur celui qui se dresse face à moi. Parfois, j’ai l’impression qu’il le fait exprès. Cependant, mes yeux n’ont pas la chance de le voir, car il y a tous ces groupes d’amis devant nous, qui nous séparent. C’est comme si la cour était un mur, et que nous en étions les deux extrémités.
Un autre jour en cour de physique chimie …
Dany avait besoin d’une colle. Il en demanda une à Emmaz.
Tu peux me prêter ta colle ?
Euh… Bien sûr, je finis de coller ce papier.
Emmaz: Je lui ai donné ma colle. Il l’a prise en effleurant doucement ma main. J’en ai eu des frissons. On s’est regardés. J’ai baissé les yeux. J’ai rougi, et il a souri. Mais, que voulait bien dire ce sourire…Il se moquait sûrement de moi. Comme le font tous ces garçons. Le cours s’est terminé, je suis partie. Je repensais à ce qui venait de se passer. C’était tellement agréable…
Ils sont tous les deux timides. Ils ne se montrent pas leur amour. Sortiront-ils ensemble ?